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Grosse révolution à venir dans notre consommation d’électricité

2025-04-24

Dès novembre 2025, fini les heures creuses figées : elles deviendront dynamiques, pour consommer quand l’électricité est la plus verte !

La tarification dynamique des heures creuses, c’est pour bientôt ! Et ce n’est certainement pas qu’un détail : c’est une vraie transformation dans notre rapport à l’énergie. Celle-ci a été pensée pour coller au plus près des réalités de la production d’énergies renouvelables.

Fini les heures creuses fixes, place à l’adaptabilité


Jusqu’ici, les heures creuses suivaient un schéma rigide (souvent 22h–6h), calé sur les périodes de faible consommation. Ce modèle était pertinent à l’ère d’un mix énergétique très majoritairement pilotable (nucléaire et énergie thermique), mais il devient inadapté à un système de plus en plus alimenté par des énergies renouvelables variables, comme le solaire ou l’éolien. À partir de novembre 2025, les heures creuses deviendront progressivement dynamiques : elles varieront régulièrement, en fonction des prévisions de production renouvelable et de la demande.

Comment ça va fonctionner ?


  • Annonces à l’avance : les fournisseurs d’électricité publieront les créneaux horaires heures pleines/heures creuses un mois à l’avance.

  • Basé sur les prévisions : ces créneaux seront calculés en fonction des prévisions météo et de production des installations solaires et éoliennes. Par exemple, un après-midi ensoleillé et venteux pourrait devenir une “heure creuse”.

  • Des usages adaptés : les consommateurs, particuliers comme professionnels, pourront adapter leur consommation en conséquence : lancer leur machine à laver, programmer leur ballon d’eau chaude ou recharger leur voiture électrique aux bons moments, donc aux heures creuses.

Pourquoi c’est une bonne nouvelle pour la transition énergétique


  • Consommation plus verte : on utilisera davantage l’électricité quand elle est la plus propre, en journée notamment.

  • Moins de recours aux centrales fossiles : en déplaçant une partie de la demande vers ces heures de forte production renouvelable, on limite les risques de tension sur le réseau en soirée… et donc la nécessité d’allumer des centrales à gaz.

  • Moins de pertes, moins de stockage inutile : en lissant la demande sur les périodes de forte production, on évite de gaspiller ou de devoir stocker une électricité qu’on pourrait consommer tout de suite.

Et maintenant ?


Chez Kuartz, on anticipe déjà cette évolution. Nos équipes développent des outils pour aider nos clients à automatiser leur consommation, à mieux comprendre les signaux du marché et à tirer parti de ses nouvelles évolutions.


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